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C’est à l’occasion du Space que Jean-Charles Tymen, éleveur dans le Finistère (29), a témoigné sur l’orientation génétique de son troupeau. Avec un système fourrager basé sur l’herbe, son associé et lui-même ont pris la décision il y a quelques années de passer d’un troupeau de Prim’holsteins en race pure à un troupeau croisé en trois voies. L’objectif était d’améliorer la performance des animaux en les adaptant au système. Les 80 vaches actuellement présentes sont donc croisées de la façon suivante : Holstein x Jersiaise x Rouge Scandinave. L’éleveur explique : « On conserve la Prim’holstein pour ses qualités laitières, la Jersiaise apporte essentiellement des taux (cela assure une plus-value de l’ordre de 37 à 38 €/1 000 litres), et la Rouge scandinave a de bons fonctionnels car c’est une vache rustique ». Grâce à ce croisement, les vaches sont plus légères (entre 550 et 580 kg) que les anciennes Prim’holsteins. Elles sont donc plus adaptées au pâturage, la ressource principale de l’élevage. Les éleveurs sont d’ailleurs en cours de conversion à l’agriculture biologique.
« L’hétérogénéité du troupeau est assez perturbante, surtout après avoir été en race pure », confie l’éleveur. Les différences se situent surtout au niveau morphologique car les animaux ont des poids vifs différents selon le stade de croisement en cours. Afin de lisser cette hétérogénéité, l’éleveur envisage d’utiliser, pour les races à fort développement comme la Holstein, des taureaux plutôt moyens voire inférieurs au niveau morphologique. Concernant la reproduction, l’éleveur utilise du Charolais sur la moitié du troupeau dans le but de mieux valoriser les veaux. Pour les veaux laitiers mâles, il parvient tout de même à les vendre mais il constate une grande dispersion de la qualité en raison des poids très différents. Les vêlages sont groupés en deux parties : un premier lot vêle en début de printemps pour être calé sur la pousse de l’herbe et le second à la fin de l’été.
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