
Eleveurs, étudiants ou visiteurs internationaux, chacun a ses raisons de venir arpenter les allées du Space 2017.
Etienne Vaultier, éleveur : « Je peux voir tout le matériel dont j’ai besoin »
Parti de la Manche à 5 heures du matin, Etienne Vaultier arpente dès 9h le hall 1, celui des équipements bovins. « J’ai un projet bâtiment et salle de traite, explique l’éleveur. En venant au Space, j’ai l’occasion de voir tous les équipements, tous les fournisseurs pour bien avancer mon projet ».
Pour ne pas perdre de temps parmi toutes les nouveautés présentées, l’éleveur a déjà réfléchi à ses attentes pour ce prochain investissement. « Ce nouveau bâtiment devra répondre à mes projets d’agrandissement du troupeau et me permettre d’améliorer mes conditions de travail ».
Mais toutes les nouveautés présentées, la technologie, le prix des équipements n’est-ce pas déconcertant pour des éleveurs laitiers aux finances serrées ? « C’est normal, un salon comme le Space est là pour nous présenter des innovations, reconnait l’éleveur. Même en période difficile, il faut continuer à investir pour avancer ».
Alexis, Lucas, Baptiste, Doris, David, lycéens : « C’est notre domaine, le matériel »
Lever aussi matinal pour ces lycéens d’Alençon. En bac pro agriculture, les jeunes sont venus avec toute leur classe arpentés les allées du Space. « C’est mieux que les cours, reconnaissent les jeunes. Mais on a quand même du travail, des questionnaires à remplir ». Quelque uns des jeunes savent déjà qu’ils s’installeront, d’autres hésitent encore mais tous savent qu’ils garderont un lien avec l’agriculture. « On est dans notre domaine ici ».
Sébastien Chérel, éleveur : « Présenter la race Wagyu »
Petites, noires, avec un idéogramme japonais sur l’arrière-main, les deux bêtes de Sébastien Chérel détonnent au milieu des Blondes, Simmental et autres Charolaises. « Ce sont des Wagyu, une race japonaise réputée pour sa viande », explique l’éleveur d’Ille-et-Vilaine. C’est la première fois qu’il vient au Space pour présenter ses bêtes et faire la promotion de sa marque Miyabi. « C’est une race atypique, reconnait l’éleveur. Elle fournit une viande très persillée, au goût incomparable ».
Passionné par cette race, qu’il a connu au Japon, l’éleveur a importé des embryons afin de débuter sa production. En quelques années, il a développé une petite mais véritable filière. « On est six éleveurs de Wagyu sur le grand ouest. Nous avons développé notre génétique, nos rations et nos débouchés commerciaux autour de notre marque Miyabi », souligne l’éleveur. La viande a su se faire une place à la table des restaurants gastronomiques. « Je compte sur le Space pour rencontrer des futurs collègues, envisage Sébastien Chérel. Notre filière ne demande qu’à accueillir de nouveaux éleveurs ».
Un salon connu jusqu’au Burkina-Faso
Eleveur avicole au Burkina-Faso, Kassoum Bonkoungou a fait coïncider sa formation en France avec le Space. « Je voulais découvrir ce qui se fait ici, explique l’éleveur. Au Space, je peux voir du matériel, échanger avec d’autres éleveurs ».
En France du 3 septembre au 13 octobre avec 4 collègues burkinabés et un de Côte d’Ivoire, Kassoum Bonkoungou suit une formation sur l’entreprenariat. Le Space est le point d’orgue de son projet de développement de son élevage avicole. « C’est vrai que certains matériels, comme les robots, que je vois ici sont loin de ce dont on peut avoir besoin en Afrique mais il y a beaucoup de choses qui m’intéresse, dont je pourrais avoir besoin pour améliorer mon élevage, apprécie-t-il. Il me faut d’abord du matériel pour grandir ».
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