Oupette, une vache de race limousine de six ans et élevée par un agriculteur de la Vienne, sera l'égérie du prochain Salon de l'agriculture à Paris, du 22 février au 2 mars 2025, ont annoncé vendredi les organisateurs.
Après Ovalie et ses petits en 2023 et Oreillette en 2024, c'est donc Oupette qui trônera en majesté au parc des expositions parisiens de la Porte de Versailles, lors de la 60e édition du salon.
Marquée par les remous de la crise agricole et les huées à l'encontre du président Emmanuel Macron, l'édition précédente avait attiré plus de 600 000 visiteurs.
La nouvelle égérie a une robe froment vif et une coiffure en forme de houppette ayant inspiré son prénom à son éleveur, Alexandre Humeau, est-il souligné dans un communiqué. Elle attend son quatrième veau, qui doit naître d'ici la fin de l'année et l'accompagner au salon.
🐮 Découvrez Oupette, notre vache égérie du #SIA2025 ! 🌟
— Salon International de l'Agriculture (@Salondelagri) November 29, 2024
Tout droit de la Vienne avec son éleveur Alexandre Humeau, elle incarne notre thème : "Une Terre de Passionnés".
Rendez-vous du 22/02 au 02/03 à Paris !
🎟 La billetterie est ouverte : https://t.co/bXN9uju4PS pic.twitter.com/3zXxLeM7wQ
Fils et neveu d'éleveurs, son propriétaire est à la tête d'une exploitation de 430 hectares. Alexandre Humeau y cultive la quasi-totalité de l'alimentation d'une centaine de vaches limousines, est-il précisé. Leur viande est commercialisée en partie en vente directe.
« J'ai hâte de venir partager mon amour pour la race limousine, et de transmettre les valeurs du monde agricole aux visiteurs du salon », souligne Alexandre Humeau, cité dans le communiqué.
« Élever des animaux, c'est une vocation. Mais c'est aussi un métier très exigeant. C'est le message que j'ai envie de faire passer au public, comme je le fais au quotidien avec mes enfants » ajoute-t-il.
La fréquentation du salon avait légèrement baissé en 2024, avec 603 652 visiteurs (- 2 %). L'ouverture, le premier jour, avait été retardée en raison du chahut causé par des agriculteurs, qui avaient forcé une grille et perturbé la visite du chef de l'Etat.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026