Le déficit hydrique constaté depuis plusieurs mois cumulé aux fortes chaleurs des derniers jours impacte très fortement les éleveurs. Inquiets, ils partagent leurs photos sur les réseaux sociaux.
Si certains ont déjà débuté les ensilages, comme Lionel, éleveur dans le Tarn, pour d'autres, ce n'est pas encore le cas. Leurs maïs souffrent des températures caniculaires enregistrées et ils craignent pour la formation des épis. JMS, producteur de lait en Moselle, partage sur Twitter son inquiétude, surtout qu'aucune précipitation n'est en vue sur son secteur :
Dans l'Ouest, c'est l'"effet sèche-cheveux" : les plantes brulent avec des températures qui dépassent les 40 degrés, du vent et un très faible taux d'humidité. Illustration dans le Maine-et-Loire et en Vendée :
Dans le nord Maine et Loire, le maïs apprécie pas vraiment ????. Même ma luzerne grille sur place ?? pic.twitter.com/TP02fkTIlh
Impossible de tenir le rythme entre le vent d’est, le soleil, les 40°, les limitations d’irrigation,… Mon maïs semence s’enfonce. Jamais vu des signes de brulure comme ça. #FrAgTw@agpm_mais@semaeSudOuestpic.twitter.com/7YZYlQ7aoz
Les vaches à presque 1800 m d'altitude, c'est la sécheresse même là-haut et à peine mi-juillet... pour l'instant les vaches sont quand même belle, espérons que la pluie finisse enfin par se montrer assez rapidement... pic.twitter.com/UMvJuw1x7w
Maël Daniau, éleveur de vaches allaitantes en Vendée, est aussi fort inquiet du manque d'herbe et de l'absence prolongée de pluie. Les rivières sont asséchées près de chez lui. Il va devoir rentrer ses vaches pour les nourrir et les abreuver. A cela s'ajoute des avortements. Son moral est au plus bas :
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