 Au moins je ne me serai pas fait piqué pour rien! (© LG, Terre-net Média) |
L’ensemble des professionnels de la filière étaient réunis hier, le 22 avril, lors du Comité de suivi de la Fièvre catarrhale ovine (Fco), présidé par Michel Barnier, ministre de l’Agriculture. Cette réunion fut l’occasion d’effectuer le bilan sur cette maladie.
« C’est la plus grande campagne de vaccination jamais entreprise sur le territoire français pour faire face à l’apparition d’une nouvelle maladie, » selon le Ministère.
Il a fallu sortir les grands moyens
En termes de financements, ce sont ainsi plus de 82 millions d’euros pour les aides à la vaccination, 130 millions d’euros pour les aides économiques en soutien aux filières d’élevage et 19 millions d’euros pour les autres mesures vétérinaires qui ont été mobilisés pour faire face à ce fléau.
« Aucun foyer dû à la circulation virale 2009 n’a été déclaré en France, souligne le Ministère. Le zonage est cependant maintenu conformément à la réglementation communautaire. Ainsi « au 15 avril, 42% du cheptel (espèces et sérotypes confondus) était valablement vacciné ».
Mais le jeu en valait la chandelle
Au niveau des exportations, des mesures avaient déjà été adoptées pour faciliter les échanges avec l’Espagne. Les animaux (ovins ou bovins) de plus de 90 jours peuvent en effet être exportés sans délai après vaccination, s’ils proviennent d’un troupeau vacciné contre les sérotypes 1 et 8. Cette autorisation est d’ailleurs en cours d’actualisation. Concernant les échanges réalisés avec l’Italie, le délai est seulement de 30 jours après vaccination pour les bovins de plus de 90 jours. Ces conditions ont pu être établies grâce à la mise en place de la campagne de vaccination et du zonage. Avec 1,2 million de bovins expédiés chaque année, dont 80% vers l’Italie, la France ne pouvait pas se permettre de négliger les règles sanitaires d’exportation.
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