La maladie de la langue bleue (également appelée Bluetongue ou officiellement, fièvre catarrhale ovine) touche les bovins, les moutons et les chèvres.
Elle est transmise par un petit moucheron hématophage, le culicoïde, du printemps à l'automne. Le système de surveillance activé sur le terrain a montré que les moucherons reprennent leurs activités dès la fin de l'hiver. Il existe 24 différents types de maladie de la langue bleue.
La maladie touche les ruminants (bovins, moutons, chèvres et ruminants sauvages). Les camélidés comme les lamas ou les alpagas semblent également pouvoir être touchés par le virus.
Quels sont les principaux symptômes ?
Les symptômes varient selon le type de virus. Le sérotype 8 qui sévit actuellement en Europe provoque les symptômes suivants chez les bovins et chez les moutons : boiteries, hypersalivation, œdèmes à la tête et lésions autour de la cavité bucales. À noter que la maladie n’est pas transmissible d’un animal à l’autre.
La mortalité est plus ou moins élevée selon le type de virus. Avec le sérotype 8, il faut compter avec une mortalité de 30% dans les troupeaux de moutons touchés. Les bovins peuvent également en mourir, mais plus rarement. Les animaux qui ne meurent pas guérissent dans les 2 à 3 semaines suivant l’apparition de la maladie. Il n’existe actuellement pas de traitement contre ce sérotype. Les premiers résultats de travaux sur les pertes économiques dues à cette épizootie ont été présentés lors des rencontres 3R, les 3 et 4 décembre à Paris. Dans les troupeaux touchés, la mortalité va jusqu’à 25% chez les brebis, 13% chez les vaches allaitantes et 16% chez les vaches laitières. La baisse de marge brute est évaluée entre 6 à 18% en élevage bovin allaitant et entre 1 à 8% en élevage laitier.
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