Interview en direct du concours national Salers :
https://www.dailymotion.com/video/x91uyt2
Cliquez sur l'image pour lancer la vidéo
Le Sommet de l'élevage a ouvert ses portes à 8h30 ce matin. Bien entendu, les éleveurs et leurs animaux étaient quant à eux bien plus matinaux ! C'est d'ailleurs la Salers qui ouvre le bal avec son concours national . Étalé sur les 3 jours du salon, le concours rassemble près de 400 animaux parmi les meilleurs de la race et issus de 12 départements. Bruno Lanterne, ancien éleveur de la Meuse aujourd'hui à la retraite, est venu présenter des animaux pour le concours. Il explique : « On douche les animaux tous les matins pour les rendre les plus beaux possibles, c'est comme un concours de miss ! Les vaches sont habituées à sortir car elles ont déjà participé à plusieurs concours. Les veaux par contre, on les habitue à marcher à la corde un à deux mois en avance. »
Seule race française à compter à la fois un rameau laitier et un rameau allaitant, la Salers est la 4 e race allaitante de l'hexagone. Elle est reconnue pour sa rusticité dont notamment sa qualité d'aplombs et sa résistance au climat. Elle possède aussi de bonnes qualités maternelles en vêlant facilement avec une bonne productivité laitière. Lionel Duffayet, président du Groupe Salers Evolution et du Herd Book en témoigne : « Elle est quasiment mieux reconnue à l'étranger qu'en France. En effet, les élevages du monde entier s'intensifient et ont donc besoin d'animaux autonomes qui arrivent à pâturer aussi bien dans des zones accidentées qu'herbagères. »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
L’Iddri suggère de briser « l’ambivalence » des chambres d’agriculture en matière de transition agroécologique
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole