Pour une exploitation laitière, l’alimentation du cheptel représente 30 % de l’astreinte quotidienne (sur la base d’une semaine hivernale). Son automatisation peut être une solution dans l’optique d’une réduction de l’astreinte quotidienne et dans la gestion du temps de travail. D’autres arguments peuvent orienter vers ce système : amélioration de l’efficacité alimentaire (ration distribuée plusieurs fois par jour, ration fraîche, système incitant les vaches à venir consommer), économie de place dans le bâtiment, économie d’énergie, possibilités d’alimenter le troupeau.
Les robots d’alimentation fonctionnent en toute autonomie, même si l’approvisionnement en fourrages est nécessaire et varie selon les systèmes :
- dépose de cubes d’ensilage (deux à trois fois par semaine) dans une « cuisine » et reprise automatique par un grappin pour charger la mélangeuse ;
- dépose des fourrages sur une table doseuse ;
- chargement quotidien d’une mélangeuse à poste fixe.
Pour le mélange et la distribution de la ration, les systèmes diffèrent également :
- soit la mélangeuse réalise la ration et se déplace directement au sol ou sur un rail pour faire la distribution ;
- soit la mélangeuse est en poste fixe et un wagonnet prend le relais pour la distribution ;
- soit la distribution se fait par un tapis convoyeur.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
FCO : le Grand Ouest en première ligne
Le vêlage 2 ans n’impacte pas la productivité de carrière des vaches laitières
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Quelles implications environnementales de la proposition de l’UE pour la Pac ?
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?
Pourquoi la proposition de budget de l’UE inquiète le monde agricole
Matériel, charges, prix... Dix agriculteurs parlent machinisme sans tabou