Chaque année, l’Institut de l’élevage publie une estimation des revenus de l’année précédente à partir du réseau d’élevages bovin lait Inosys. L’année 2021 a été marquée par le début d’une hausse des charges, qui se poursuit aujourd’hui. Les bons rendements fourragers et céréaliers sur l’ensemble du territoire ont pu compenser, en partie seulement, cette hausse. En 2021, le prix du lait payé aux producteurs est aussi reparti à la hausse, pour une moyenne de 343 €/1 000 l en 38-32 standard.
Les systèmes laitiers montrent des revenus en hausse dans les exploitations de plaine, et plus particulièrement dans les systèmes de polyculture élevage (avec plus de 30 % de la SAU en cultures de vente). Ceux-ci ont gagné + 15 600 € par UMO exploitant (+ 44 %), essentiellement grâce au produit des cultures.
Les laitiers de plaine à 36 200 €/UMOex
Les laitiers spécialisés de plaine n’ont pas connu une hausse de revenu aussi importante (+ 5 400 €, à 36 200 €/UMOex). Certes, ils ont profité des réformes et de l’augmentation du prix du lait, mais l’impact des charges a consommé une partie de ce gain. Les systèmes laitiers de montagne et des piémonts du Sud affichent toujours le revenu le plus faible (16 000 €/UMOex). Et un revenu qui baisse en 2021 (- 1 300 €/UMOex).
Rappelons que 75 % des volumes livrés dans ces régions ne bénéficient d’aucune démarcation. Et l’ICHN ne compense que très partiellement les surcoûts de la montagne.
Autre déception : la mauvaise performance des systèmes bio, malgré un contexte climatique favorable à la pousse de l’herbe. Leur revenu a baissé de 5 100 €, à 27 300 €/UMOex. Ils ont subi la hausse généralisée des charges mais aussi, pour la première fois, une baisse du prix du lait bio.
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