Toujours mobilisée sur la revalorisation du prix du lait, la FNPL voit dans les États généraux de l’alimentation (EGA) l’occasion de faire revenir de la valeur vers les éleveurs à partir du marché intérieur des PGC. L’atelier 5 du premier chantier des États généraux de l’alimentation ne se nomme-t-il pas « Rendre les prix d’achats des produits agricoles plus rémunérateurs pour les agriculteurs » ? « Et on y parle beaucoup du lait », assure Marie-Thérèse Bonneau, vice-présidente qui siège à cet atelier. Le sujet est donc sur la table. La perte de valeur au détriment des éleveurs fait consensus. Maintenant, comment imaginer un retour plus équitable, donc identifier les dysfonctionnements de cette filière laitière ? « Il est important que nous réussissions ce premier chantier. Dans le cas contraire, nous ne nous engagerons pas sur le second, dont le thème est l’alimentation saine et durable », avertit le président Thierry Roquefeuil.
Mais avant de la partager autrement, comment définir la valeur de ce marché national des PGC ?
Des indicateurs
Rappelons qu’il consomme 60 % du lait produit en France et qu’il sert d’amortisseur à la volatilité des ingrédients ou de l’export.
La FNPL propose une piste. « Des indicateurs de référence du marché intérieur peuvent être définis. C’est techniquement possible. L’interprofession pourrait les valider pour qu’ensuite, ils soient intégrés aux contrats. Ainsi, chaque organisation de producteurs serait-elle capable de négocier avec son transformateur en fonction de son mix-produit. Si l’interprofession refuse de définir ces indicateurs, la conférence des filières, instaurée par la loi Sapin 2, peut s’en charger. Et si le transformateur refuse de donner son mix-produit, l’équation du mix-produit national pourrait s’imposer à lui », plaide André Bonnard, secrétaire général de la FNPL. Il n’est pas certain que Lactalis et Danone soient sur la même ligne.
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