Je prévois de livrer 40 000 litres de plus cet hiver. J’ai dix vêlages en plus cette année et un tiers des 54 vêlages planifiés ont lieu en septembre, novembre et décembre. Je viens d’ouvrir un silo d’ensilage d’herbe, une première coupe riche en MAT qui va bien compléter mon maïs ensilage. Mon lait est payé ces derniers mois autour de 370 à 375 €/1000 l et va continuer sur cette tendance jusqu’à la fin de l’année. Je vais pouvoir rembourser sereinement la première des cinq annuités de 12 500 € en janvier. L’an passé, j’avais été obligé de souscrire un emprunt de consolidation pour faire face à mes dettes fournisseurs et au retard de paiement de la MAE et de la Pac. Même si le prix du lait de 2017 n’est pas aussi élevé qu’on pouvait l’espérer, je trouve positif d’arriver à équilibrer la trésorerie et faire face à ses échéances bancaires. C’est certes en ayant arrêté tout investissement depuis presque deux ans. Malgré tout, je ne produirai pas toute ma référence, car j’ai pris du retard durant la saison de pâturage. La saison prochaine devrait mieux se passer. Mes stocks d’enrubannage pourront compenser, si besoin, le manque d’herbe. »
« J’assainis doucement ma trésorerie »
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