L’appétit généralisé pour le beurre amène une réduction des stocks dans différents pays et tire le prix européen vers le haut.

Si dans l’Union européenne des 27, les importations de beurre ont ralenti ces derniers mois, avec globalement une baisse des importations sur 2023 (- 23 % par rapport à 2022), la demande mondiale pour ce produit reste forte. En 2023, elle a été en hausse de 20 000 tonnes, d’après l’Institut de l’élevage (Idele). En France, comme en Allemagne et en Irlande, la fabrication de beurre s’est réduite, en fin d’année, du fait d’une moindre collecte. Cette baisse de disponibilité est donc aussi à l’origine d’une récente hausse des prix face à une demande internationale bien présente. La tendance est à la convergence des prix entre l’Europe, les États-Unis et la Nouvelle-Zélande, après des fluctuations importantes, notamment aux États-Unis. Ce dernier affiche une demande très forte depuis plusieurs mois avec un record en décembre dernier (+ 5 % par rapport au mois précédent et + 25 % par rapport à décembre 2022). Les stocks ont réduit de 8 %, toujours en décembre, par rapport au même mois de 2022. Des importations essentiellement d’Irlande et de Nouvelle-Zélande ont permis de répondre à la demande intérieure du pays. En Nouvelle-Zélande, les stocks de beurre ont dû probablement aussi être consommés pour répondre à la demande mondiale, selon l’Idele. À noter que, sur 2023, les achats de l’Égypte auraient augmenté de 30 000 t, soit 36 700 t au total de janvier à octobre 2023 par rapport au même mois de 2022, et ceux de l’Arabie saoudite de 4 000 t, soit une hausse de 12 % sur dix mois par rapport à 2022.
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