La demande en Égypte et en Algérie, notamment, a tiré le marché de la poudre maigre pour l’Europe. Début 2024, le phénomène pourrait perdurer.

Si l’Asie, et surtout la Chine, attire toujours les regards côté importation de poudre de lait, elle n’a cependant pas été si marquante en 2023 pour le marché européen. La Chine a freiné ses achats de poudres grasses du fait de stocks conséquents liés à sa production nationale. Elle a augmenté ses importations de poudre maigre de 7 % sur les onze premiers mois de 2023, soit 22 000 tonnes (328 000 tonnes en cumul). L’Indonésie, les Philippines et la Malaisie ont de leur côté largement baissé leurs importations de poudre maigre, à hauteur de 100 000 tonnes en 2023 ( par rapport à 2022), l’inflation alimentaire élevée y ayant entraîné un repli de la demande. La Nouvelle-Zélande fournit facilement l’Asie. Mais l’Europe n’est pas en reste côté exportation car l’Afrique du Nord s’est révélée une grande importatrice en 2023. Et cela pourrait perdurer en ce début d’année du fait d’une plus grande proximité physique entre pays. En effet, la logistique maritime mondiale est perturbée par les attaques de bateaux dans la mer Rouge et par la sécheresse en Amérique centrale affectant la navigation sur le canal de Panama, selon l’Idele. Le contournement de l’Amérique par le Cap Horn et de l’Afrique par le Cap de Bonne-Espérance allongent les délais de transport de deux à trois semaines, alourdissant les frais. Lors du dernier appel d’offres du 11 janvier, d’après l’Idele, l’Office interprofessionnel du lait et des produits laitiers en Algérie aurait acheté entre 22 000 et 25 000 tonnes de poudre maigre, majoritairement d’origine européenne.
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