Le contexte économique semble inquiéter les acheteurs, malgré des prix en baisse et une hausse de la collecte mondiale réduite.

En quelques mots, la collecte mondiale n’est toujours pas dynamique, les prix du lait baissent plus vite que les coûts de production. De plus, les acheteurs ne se précipitent pas ! La légère hausse de la collecte européenne tout comme celle des États-Unis n’est pas vraiment significative. La Nouvelle-Zélande arrive dans son creux de production. Les prix du lait à la production ont déjà nettement baissé, même si, en France, ils résistent en étant au-dessus des 400 €/1000 l, et les acheteurs ne sont pas au rendez-vous. Ils ne se projettent donc pas encore bien sur le second semestre, dans un contexte économique peu porteur malgré une inflation attendue plutôt à la baisse dans les mois à venir. Ils sont inquiets également face aux habituelles hausses des coûts de la rentrée. Pour autant, côté produits frais, les achats des ménages ont plutôt bien résisté à la forte hausse des prix dans la grande distribution en France, avec toutefois de nette descente en gamme au profit des premiers prix. Le beurre se tient mieux que la poudre de lait sur le marché mondial, mais pour combien de temps ? Pour autant, la demande sur ce produit est prévue toujours plutôt bonne. Globalement, à l’échelle mondiale, face à une demande peu réactive, les disponibilités en ingrédients laitiers s’accroissent et pèsent sur les cours, avec un prix du lait à la production très fortement relié au mix beurre-poudre. Reste l’échelle nationale et les PGC…
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