La FGA-CFDT critique le manque de prise en compte des salariés
Par CLG Publié le 15/02/2018
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Le syndicat de salariés FGA-CFDT a « évalué » plusieurs plans de filières élaborés par les interprofessions. Et parmi eux, les plans pour la filière laitière et la filière viande bovine, sur la base des objectifs de triple performance économique, environnementale et sociale voulus par le gouvernement. Le syndicat reste très mesuré quant à l’atteinte de ces objectifs, et en particulier en matière de performance sociale.
Le 11 octobre 2017, Emmanuel Macron confiait aux interprofessions la charge d'élaborer des plans de filière. Ces plans doivent permettre d'atteindre les objectifs de performance économique, environnementale et sociale voulus par le gouvernement. Ainsi, la FGA-CFDT a évalué ces plans de filière en se basant sur cette triple performance.
Dans le cadre de la filière viande bovine, le plan identifie la montée en gamme comme une nécessité pour l’adaptation à la demande. « Des propositions concrètes et mesurables doivent être envisagées pour faire rebondir la filière. » Notamment, ces propositions s’appuieraient sur le développement de pratiques agro-écologiques. « Elles permettraient ainsi de mieux prendre en compte les impacts environnementaux, le bien-être animal et l’amélioration de la qualité organoleptique. » Pour la FGA-CFDT, c’est un « engagement fort avec des objectifs clairs et ambitieux : très positif ». Du côté de l’emploi salarié, la FGA-CFDT évalue comme positive la démarche RSO intitulée « Pacte pour un engagement sociétal ». « Cette initiative semble toutefois écarter la performance sociale. Et les organisations syndicales de salariés ne sont pas conviées à la concertation sur cette responsabilité sociétale. »
Concernant, la filière lait de vache, la FGA-CFDT est plus sceptique. « La priorité de la filière semble être l’amélioration du partage de la valeur, mais la nécessité d’un nouveau positionnement pour une meilleure valorisation transparaît peu dans le plan ». « Le socle de référence « France Terre de lait » apporte en effet peu de propositions d’évolutions. Par ailleurs, le plan de filière établit un état des lieux positif qui n’appelle pas à d’importantes évolutions en termes de transition agro-écologiques. Les engagements proposés paraissent donc insuffisants au vu des enjeux environnementaux. » « Les engagements pour l’emploi salarié se limitent à une campagne de communication sur l’attractivité des métiers. Une démarche de responsabilité sociétale filière sera engagée, en laissant de côté la performance sociale et les organisations de salariés ».
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