« Depuis quelques jours, certains distributeurs et transformateurs ont commencé à porter des signes plutôt positifs en annonçant des hausses sur le prix du lait », a-t-il déclaré lors d'une audition au Sénat. « Le groupe Lactalis s'est engagé cette semaine à revaloriser à 360 euros le prix des 1 000 litres de lait à horizon septembre 2017. Je considère que c'est un bon point de départ », a-t-il ajouté.
Le ministre assure savoir, « pour avoir rencontré les responsables de la distribution et de la transformation et les grandes industries laitières dans le cadre des États généraux de l'alimentation, qu'ils ont envie que cela réussisse ». Il assure également qu'il sera « vigilant sur les avancées des négociations (...) et nous aurons à travers les États généraux et les premières tables rondes la possibilité de voir des résultats concrets ».
« C'est la filière laitière qui a, quelque part, été à l'origine de la création des États généraux de l'alimentation », rappelle-t-il. Le ministre a rappelé avoir, pendant la campagne présidentielle, « parcouru de nombreux département avec Emmanuel Macron qui était alors candidat et rencontré beaucoup d'agriculteurs qui ont fait part de leur désarroi ». « Quand on a une paye de lait à 280 euros les 1 000 litres et que le coût de revient est au delà des 350, comment voulez-vous faire ? Est-ce qu'on peut accepter ça aujourd'hui encore dans notre pays ? Ce n'est pas possible et personne ne peut accepter ça. C'est pourquoi je souhaite que nous ayons un volet social fort », a-t-il dit.
Les États généraux de l'alimentation, qui démarrent jeudi à Paris, se déclineront via une consultation publique par internet et une série de 14 ateliers thématiques jusqu'en novembre pour répondre à un double impératif : que les agriculteurs puissent vivre dignement de leur travail par le paiement de « prix justes », et que le modèle de production agricole s'adapte aux attentes des consommateurs, c'est-à-dire une alimentation saine et durable.
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