« Le mouvement se poursuit. On ne sortira qu'avec une victoire », a déclaré devant la presse M. Jéhan, quelques minutes après l'annonce de l'échec des discussions entre les représentants des producteurs de lait et ceux du groupe agro-alimentaire Lactalis, accusé d'acheter le lait aux producteurs à un prix trop faible.
Selon M. Jéhan, des tours de garde sont déjà prévus jusqu'à lundi devant l'usine Lactalis.
« On est bouclé jusqu'à lundi soir et s'il faut boucler (les tours de garde NDLR) la semaine d'après, on la bouclera », a-t-il dit.
« On ne partira pas, il faudra que Lactalis cède », a renchéri le président des Jeunes agriculteurs (JA) de Mayenne, Jérémy Trémeau.
« On est ici et on ne lâchera rien », a-t-il lancé.
Seuls une quarantaine d'agriculteurs étaient encore présents peu après 2 heures du matin vendredi au rond-point de « la honte du lait », situé à proximité de l'usine du numéro un mondial des produits laitiers. Des manifestants qui ont accueilli le résultat des discussions avec « déception », à l'image de Florian, un jeune Mayennais installé depuis six mois dans son exploitation.
« On est déçus. Avec des personnes comme ça (de Lactalis NDLR), on ne peut pas négocier. Il faut rester solidaires et se mobiliser », a-t-il dit.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026