Lactalis « confirme le respect de ses engagements et dénonce les déclarations trompeuses de la Fnpl et de la Fnsea », écrit, dans un communiqué, le géant mondial du lait basé à Laval en dénonçant « certaines accusations infondées visant à laisser croire qu'il se désolidariserait du consensus et des engagements pris dès la fin du mois de juillet ». « Le groupe Lactalis a informé l'ensemble de ses partenaires que dans le cadre de ce consensus, le fruit des hausses acceptées par ses clients sera intégralement affecté au prix du lait payé aux producteurs. C'est ce qui a été fait dès les règlements des livraisons de lait du mois d'août », assure le groupe, rappelant que, « lors de la réunion du 24 juillet, aucun accord de prix n'a été discuté et que le prix de 340 euros/1.000 litres annoncé par la Fnsea/Fnpl ne sont que des déclarations trompeuses à l'égard des producteurs laitiers ».
A l'issue d'une réunion le 24 juillet avec l'ensemble des opérateurs de la filière lait autour du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, le président du syndicat majoritaire, la Fnsea, Xavier Beulin, avait annoncé que les prix auxquels les éleveurs vendent leur lait ne pourraient pas tomber sous 340 euros les 1.000 litres, contrairement à ce qu'ont pu observer de nombreux producteurs depuis lors.
« La filière laitière française a besoin d'autre chose que de polémiques. Le consensus trouvé fin juillet, même jugé insuffisant par certains, doit pouvoir s'élargir », écrit encore le groupe selon lequel « la crise des marchés laitiers s'aggrave ». L'heure doit être « à des recherches d'amélioration de la recette laitière et de la compétitivité de la filière française », souligne-t-il.
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