Afin de bénéficier de repères économiques, les Réseaux d’élevage proposent des repères économiques pour les éleveurs allaitants. L'objectif : interpréter le résultat de son exploitation.
En 2022, les résultats économiques des éleveurs allaitants sont plutôt bons, surtout lorsque l’atelier bovin est associé à un atelier grande culture. « Attention toutefois à ne pas se laisser griser par ce résultat en investissant massivement pour éviter de payer des impôts et des cotisations sociales », avertit Inosys réseau d’élevage. « Les annuités doivent rester supportables sur le long terme, et en particulier avec des résultats qui seront moindres dès 2023 compte tenu de l’envolée des coûts de production et des prix de vente des cultures en baisse ». D’autant que la hausse des prix des matières premières demande aux agriculteurs d’avoir davantage de trésorerie disponible.
Pour évaluer son exploitation, Inosys réseau d’élevage a fourni des indicateurs comptables. L’objectif : permettre aux exploitants de se situer, pour améliorer leur système ou raisonner leur investissement.
Un produit à l’hectare en hausse
La hausse des cours de la viande, comme du maigre ont contribué à augmenter le produit viande réalisé sur les exploitations (+ 20 % en 2022). Ainsi, les exploitations spécialisées en élevage ont vu leur produit brut à l’hectare progresser de 150 à 350 € par rapport à 2021.
Mais la hausse la plus importante concerne les exploitations avec une forte dominance des cultures (+ 500 € de produit brut à l’hectare). Entre les bons rendements et la hausse des cours, les produits générés par l’atelier culture sont en hausse de 30 à 50 %.
Hausse des charges pour les herbagers
Le ratio charges opérationnelles sur produit brut à respecter a été revu à la hausse pour les systèmes herbagers. En cause, la hausse des prix de l’aliment, sur fond de sécheresse estivale.
Ce ratio a été rabaissé (- 2 points), chez les systèmes associant cultures et production de viande en raison de l’augmentation du produit grande culture.
Enfin, le ratio EBE/produit brut est stabilisé autour de 35 % chez les herbagers, et 42 % pour les systèmes intégrant des cultures de vente. Un faible EBE s’explique par une faible productivité, ou un excès de charges (le premier poste étant en général la mécanisation de l’exploitation).
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