Après la clôture des négociations commerciales, le 1er mars, les associations d’organisation de producteurs de bassins de productions du Grand Ouest (Cérafel, Poplait et AOP Porc Grand Ouest) « déplorent une construction du prix ne répondant toujours pas à la logique de la marche en avant » comme prévu par les lois Égalim 1 et 2. En effet, malgré des prix en inflation (de l’ordre de 3 %), cela ne compensera pas la hausse des intrants et des matières premières agricoles.
« Tant que subsistera un principe de ruissellement dans la construction du prix, en partant de la grande distribution pour aller vers le producteur, le rapport de force dans les négociations commerciales ne pourra pas être rééquilibré. Il faut inverser la logique ! », rappellent les organisations, qui voient en la structuration des producteurs un « levier indispensable » pour pouvoir négocier une juste rémunération.
Les AOP demandent une reconnaissance opérationnelle de leur rôle économique. Si les pouvoirs publics mettent en avant l’importance des organisations de producteurs, « elles ne sont toujours pas au cœur des réflexions alimentaires, alors qu’elles sont l’instrument efficace pour garantir la solidité de la production agricole française et européenne tout en offrant aux consommateurs une alimentation de qualité et responsable », ajoutent les OP.
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