Le bénéfice net s'élève à 67 millions d'euros (- 36,6 % sur un an), selon un communiqué. Indicateur scruté par les marchés, la marge opérationnelle accuse un repli à 6,4 % (contre 10,1 % au premier semestre 2020). Le groupe l'explique par la baisse des ventes, la hausse du prix des matières premières, la volatilité des devises, ainsi qu'une « hausse de l'activité promotionnelle sur certains marchés ». Le chiffre d'affaires recule sur le semestre (- 2,7 %, à 1,7 milliard d'euros). Bel limite la casse grâce à un deuxième trimestre en progression (+ 2,7 %, à 851 millions d'euros) « malgré des difficultés persistantes dans les pays du Proche et du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord », souligne le PDG Antoine Fiévet, dans le communiqué.
Le fabricant des fromages en portion Babybel et La Vache qui rit, populaires dans les pays de la zone, mentionne « une situation économique dégradée », en particulier en Algérie, au Liban et en Irak, ainsi que des ventes « moins élevées que prévu lors du temps fort de Ramadan ».
Au second semestre, le groupe « anticipe un environnement économique et financier général encore difficile, marqué de nouveau par la volatilité des devises, l'orientation défavorable des prix des matières premières, ainsi que par une situation économique et géopolitique au Proche et Moyen-Orient et en Afrique du Nord instable ». Sans oublier les incertitudes liées à la pandémie de Covid-19.
La cession de la marque Leerdammer au groupe Lactalis, annoncée en mars, devrait être finalisée « d'ici la fin du troisième trimestre 2021 » sous réserve du feu vert des autorités de la concurrence.
Connu pour ses minis fromages, Bel cherche ainsi à augmenter la part des produits végétaux dans son portefeuille. Il s'est déjà diversifié dans les compotes de fruits et vend depuis peu une alternative végétale au fromage avec la marque Nurishh.
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