« La plateforme laitière de LDC a été identifiée comme non stratégique en 2017 en raison de son absence de masse critique au sein du groupe », a dit Federico Cerisoli, le directeur financier du groupe familial, non côté en bourse, basé en Suisse et aux Pays-Bas, spécialiste du marché des céréales, du soja, du café et du coton.
« Les activités laitières représentaient environ 1 % du chiffre d'affaires du groupe en 2018 et exigeaient des ressources substantielles en fonds de roulement » a-t-il expliqué, cité dans un communiqué. Les activités de négoce laitier, portant essentiellement sur du trading de poudre de lait entier ou écrémé pur l'industrie agroalimentaire, occupaient 46 personnes aux États-Unis, en Chine, Amérique Latine, à Genève et en Australie, a précisé à l'AFP une représentante de LDC lors d'un entretien téléphonique. « La sortie n'aura pratiquement aucun impact sur notre chiffre d'affaire global, qui continue de progresser et devrait avoir un léger effet positif sur notre fonds de roulement à partir de 2019 », a ajouté Federico. Cerisoli. Après l'arrêt du négoce laitier, il ne restera à LDC qu'une participation minoritaire dans une unité de transformation laitière en Australie, exploitée en co-entreprise », a précisé Jean-Marc Foucher, qui dirige les activités laitières du groupe. Au cours des 18 derniers mois, LDC est sorti des secteur engrais et intrants, et métaux.
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