La fermeture de l'usine « durera tant que tout risque ne sera pas écarté », a indiqué le ministre, en réponse à une question sur la possibilité d'une éventuelle fermeture définitive de l'usine. « S'il n'y a pas la preuve qu'il n'y a pas de danger », « si Lactalis n'apporte pas la démonstration qu'il n'y a plus de risque, oui (la fermeture de l'usine) peut durer », a-t-il également indiqué.
La production de l'usine de Craon, en Mayenne, (des laits en poudre et des produits infantiles) a été arrêtée le 8 décembre, selon Lactalis. 250 des 327 salariés de l'usine sont actuellement en chômage partiel.
Le patron du groupe Lactalis, le très secret Emmanuel Besnier, est attendu vendredi à Bercy pour s'expliquer sur les « défaillances » que lui reproche l'Etat dans la gestion de la crise, et en particulier le rappel chaotique des produits potentiellement contaminés.
Stéphane Travert a souhaité que M. Besnier s'exprime publiquement sur le sujet à l'occasion de ce rendez-vous. « Je crois que c'est que nos concitoyens attendent », a-t-il indiqué.
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