Les analyses réalisées en laboratoire national sur des prélèvements de l'élévage de Monbahus, près de Marmande, ont révélé une souche « faiblement pathogène H5N3 », a affirmé à l'AFP le président de la Chambre d'agriculture du Lot-et-Garonne, Serge Bousquet-Cassagne, précisant avoir été informé des résultats par la préfecture, et confirmant une information du site SudOuest.fr. « C'est faiblement pathogène, les canards ont un rhume, voilà tout », possiblement lié à la récente vague de froid, a déclaré le dirigeant de la chambre consulaire, ajoutant qu'« au nom du principe de précaution », les canards de l'élevage, qui compte 12 000 animaux, devraient vraisemblablement être abattus dans les jours à venir.
La préfecture du Lot-et-Garonne, jointe, n'a pas souhaité communiquer avant lundi sur le résultat des analyses, ou sur les mesures qui s'ensuivront pour l'élevage de Monbahus. « On continue de tuer des canards sains. Des canards enrhumés, en l'occurrence », s'est désolé M. Bousquet-Cassagne, dont le syndicat Coordination rurale (majoritaire en Lot-et-Garonne), a dénoncé à plusieurs reprises, au cours du dernier épisode de grippe aviaire, l'abattage préventif massif dans le département. L'exploitation de l'éleveur-gaveur à Monbahus avait été placée en quarantaine vendredi, après une « suspicion » de foyer d'influenza aviaire, à la suite de tests préliminaires sur un échantillon de canards.
D'après les nouvelles normes de biosécurité, consécutives aux crises de grippe aviaire des deux hivers derniers, des prélèvements sont requis avant chaque déplacement d'animaux. Conformément aux nouveaux protocoles, et sans attendre le résultat d'analyses plus poussées, l'élevage avait alors été placé en quarantaine par précaution, et l'interdiction de déplacement des canards étendue à six communes alentour. Un zonage qui devrait être levé étant donné les résultats, selon M. Bousquet-Cassagne.
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?