« Alors que certaines Chambres d’agriculture mènent une campagne de désinformation sur l’arrivée prochaine du bouclage électronique obligatoire, la Confédération paysanne tient à mettre en garde les éleveurs contre certaines dérives », explique le syndicat dans un communiqué.
« Certains EDE (Etablissement départemental d’élevage) ont d’ores et déjà arrêté les commandes automatiques de boucles conventionnelles et demandent aux éleveurs d'acheter le moins de boucles conventionnelles possible, afin d’anticiper la mise en œuvre du puçage électronique au 1er janvier 2018. »
« La Conf’ tient cependant à informer tous les éleveurs que rien n’est acté. En effet, non seulement la date du 1er janvier 2018 n’est pour le moment qu’hypothétique, mais surtout, le projet global d'identification électronique obligatoire n'est pas assuré de voir le jour. »
« La raison de ce flou tient au coût de cette mesure, estimé à 65 millions d’euros. L’État n’en propose que 20, et les organisations de la filière qui pourraient être favorables à ce projet ont toujours exigé que ces coûts soient entièrement couverts par des financements publics. Pourquoi certaines Chambres d’agriculture incitent les éleveurs à arrêter d’acheter des boucles conventionnelles alors que celles-ci coûtent moins cher et restent réglementaires ? Cette initiative, orchestrée dans l'espoir d'utiliser la baisse des commandes pour convaincre le ministère de rendre obligatoire l'identification électronique mais aussi la dématérialisation des documents de circulation, met en danger les éleveurs. »
« De plus, ces mesures contraindraient les producteurs de viande bovine à de lourdes dépenses d’informatisation, dont l’opportunité paraît questionnable au vu de la problématique générationnelle du secteur. Le syndicat restera très attentif à l’évolution de la situation sur ce dossier. »
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026