La Fia qui prend acte de la décision de l'Autorité de la concurrence rappelle toutefois que « la majorité des réunions entre les professionnels de la filière étaient des réunions "statutaires" d'organisations professionnelles (conseils, bureau, commissions techniques...) et par conséquent, ont toujours été organisées au su de tous ».
Vingt-et-un industriels du secteur de la volaille, et les syndicats Fia et Cidef, ont été épinglés mercredi par le gendarme de la concurrence pour s'être concertés de manière coordonnée « en vue de réduire l'incertitude dans le cadre de leurs négociations commerciales » avec la grande distribution entre 2001 et 2007.
Pendant ces réunions, une partie de l'ordre du jour « portait sur les difficultés de la filière », insiste la Fia : en 2005, suite à la crise de l'Influenza aviaire et en 2007, au moment de la violente hausse des matières premières.
La Fia constate que l'Autorité a « pris en compte les études présentées par des économistes réputés qui ont prouvé que les pratiques reprochées n'ont causé aucun dommage à l'économie, ni aux consommateurs de volailles », c'est à dire qu'il n'y a pas eu d'impact sur les prix.
L'Autorité de la concurrence a également pris en compte « l'origine du grief reproché à notre industrie qui "réside dans le déséquilibre existant entre la contractualisation d'engagements des industriels vis-à-vis des éleveurs d'une part et, d'autre part, l'absence d'engagement des distributeurs vis-à-vis des industriels" ». Elle soutient également « l'engagement des entreprises de la Fia qui est de créer l'inter-profession de la filière volaille française ».
Cette condamnation est néanmoins ressentie par la Fédération comme une « sanction économique significative pour les entreprises de la filière » alors que la Fia « appelait de ses vœux une condamnation symbolique pour l'industrie ». La Fédération - qui a vu le nombre de ses adhérents abattoirs passer de 36 en 2001 à 15 aujourd'hui - « redoute toujours de nouvelles disparitions d'entreprises ».
Les volaillers ont écopé d'une amende globale de 15,2 millions d'euros, relativement clémente, car l'enquête n'a pas permis d'établir « un véritable pilotage des prix », a souligné l'Autorité, réfutant ainsi l'existence d'un véritable cartel organisé.
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