« Aujourd'hui, l'Autorité de la concurrence fait preuve de discernement et de pragmatisme en réduisant fortement le montant de l'amende. Elle nous accorde - enfin - les circonstances atténuantes ! », déclare le syndicat agricole dans un communiqué.
Il rappelle qu'à « plusieurs reprises, la Fnsea a dénoncé le "deux poids, deux mesures" dans les sanctions infligées d'un côté aux paysans et aux opérateurs qui cherchent à s'organiser et de l'autre aux enseignes désormais regroupées en quatre centrales d'achat ».
Le gendarme de la concurrence a condamné pour une entente vingt-et-un industriels du secteur de la volaille et deux fédérations professionnelles mais a toutefois précisé avoir minoré le montant de l'ensemble des amendes, car « la plupart des entreprises n'ont pas contesté les faits », et pour tenir compte des difficultés rencontrées par la filière.
La Fnsea y voit « une raison de plus pour tourner la page », afin de se concentrer sur l'essentiel : « reconquérir le marché français, diversifier nos produits pour répondre aux demandes des consommateurs, moderniser les élevages et les outils industriels, retrouver de la compétitivité et offrir de réelles perspectives aux éleveurs et aux salariés de la filière ».
La Fnsea rappelle « l'extrême fragilité » du secteur de la volaille qui a connu « des dépôts de bilan sévères qui ont affectés aussi bien les éleveurs que les industriels et leurs salariés ». C'est pourquoi selon le syndicat, « le gouvernement doit prendre toutes ses responsabilités en actionnant les leviers financiers disponibles pour accompagner des investissements porteurs d'avenir ». Mais il indique également que « la filière doit aussi prendre les siennes en bâtissant enfin une inter-profession capable d'élaborer une stratégie partagée entre tous les acteurs ».
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