« Les salariés ont voté la poursuite de la grève jusqu'à ce que nous ayons » plus d'informations sur un possible projet de reprise, a indiqué à l'AFP Sébastien Lafon, délégué CFE-CGC du site.
Jeudi, lors d'une table ronde au ministère de l'Agriculture, les administrateurs judiciaires ont, selon les syndicats, annoncé avoir une « piste sérieuse » pour la reprise de l'abattoir AIM qui emploie 400 personnes environ.
Les salariés espèrent avoir un nom, voire un nombre de salariés repris, en fin de semaine ou début de semaine prochaine.
Lundi, une offre de reprise de cet abattoir, annoncée quatre jours plus tôt, avait été retirée, à cause de la grève selon le repreneur potentiel. Mais les salariés avaient indiqué ne pas être surpris, estimant cette offre « pas sérieuse depuis le départ ».
La grève et le blocage de l'entrée de camions de livraison avaient été lancés le jour de l'annonce de cette offre éphémère qui prévoyait la reprise de 118 emplois.
Jeudi, un investisseur prêt à une participation minoritaire à un éventuel projet de reprise se trouvait également autour de la table au ministère, selon M. Lafon.
Les abattoirs normands AIM ont été placés en redressement judiciaire le 6 janvier. Seul l'abattoir d'Antrain fait l'objet d'offres de reprises, l'une pour 71 salariés l'autre pour 107 salariés. 179 personnes travaillent dans cet abattoir. Ce site n'est pas en grève.
Le tribunal de commerce de Coutances doit examiner les offres sur AIM le 6 mars.
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