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Avec un territoire aussi grand, on pourrait imaginer les éleveurs québecois champions de pâturage. Et bien non : seules les vaches laitières bio pâturent parce que le cahier des charges l'impose. Mais les choses pourraient évoluer si les conseillers parviennent à démontrer aux éleveurs tout l'intérêt des prairies.
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Pour ce dernier épisode de la saison, le podcast franc-comtois Radio prairies nous emmène au pays des caribous : le Québec ! C'est François Labelle qui nous accueille ; il travaille pour l'entreprise Lactanet et accompagne les éleveurs laitiers bio du pays, « les seuls à pâturer ». Car en effet au Québec, les vaches qui pâturent sont quasi exclusivement celles en agriculture biologique (le pâturage est plus rare en conventionnel).
Il y a peu de prairies permanentes au Québec, elles sont pour la plupart intégrées aux rotations : « c'est 4 ou 5 ans d'herbe, 1 à 2 ans de céréales ou de maïs, puis retour au pâturage ». Côté semences, c'est en général un mélange de 4 à 6 espèces : dactyle, brome des prés et un peu de fléole pour les graminées, et du trèfle blanc, du trèfle violet et même de la luzerne par endroits pour les légumineuses.
« Les régions les plus au sud ont jusqu'à 6 mois d'herbe et celles au nord environ 4 mois », explique-t-il. De quoi aller chercher de belles quantités. Pourtant à l'heure actuelle, seuls les élevages bio pâturent. « On constate depuis peu un retour au pâturage pour les élevages conventionnels, mais plus pour l'aspect bien-être et santé des pattes que pour la qualité du fourrage ou les prix de l'aliment », explique François Labelle. Et même pour les bios, des progrès restent à faire : « On manque de données objectives comme les rendements ou l'ingestion. » Alors les conseillers montent des groupes d'éleveurs, lancent du suivi de croissance et établissent des plannings de pâturage, mais ce n'est qu'un début. Ils testent aussi depuis peu l'outil français Happy grass de gestion de pâturage afin de collecter plus de données.
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