Dans un autre style, partons à la rencontre d’éleveurs français qui misent sur l’herbe pour produire du lait et de la viande, comme Gérard Grandin et son système pâturant très économe sur ses prairies normandes ou Jean-Bernard Girard, sacré meilleur éleveur Prim’holstein pour son troupeau de 20 vaches hautes productrices nourries essentiellement au foin. En cette période difficile pour l’élevage, le dossier du mois de février est consacré aux résultats économiques possibles au pâturage.
Herbe et pâturage… Ah, j’entends déjà les contre-arguments ! « Chez moi, c’est bien trop séchant. L’an dernier, tout était déjà grillé début juin », me direz-vous. C’est sûr, l’herbe est toujours plus verte dans le canton du voisin. Et les années se suivent mais ne se ressemblent que très rarement.
Avec un peu de planification et beaucoup d’observation, l’herbe ça se cultive et se valorise. Un parcellaire bien aménagé, des espèces fourragères diversifiées, et du pâturage tournant avec une herbe broutée au bon stade permettent généralement d’intensifier et d’allonger nettement la part d’herbe pâturée dans la ration, celle-là même qui coûte le moins cher par litre de lait ou par kilo de croît produits.
Car n’oublions pas qu’une vache qui pâture remplace avantageusement la charrue, le semoir à maïs, le pulvé, la mélangeuse, le silo de tourteau, la pailleuse, l’épandeur fumier… et toutes les heures de tracteurs qui vont avec !
Si l’herbe n’est sans doute pas la solution unique pour tous les éleveurs de ruminants, ni à tous les maux économiques que connaît l’élevage, elle fait sans doute partie des meilleures cartes à jouer en cette période morose où ni le lait ni la viande, ni la vente de céréales ne remportent le pli.
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