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Selon FranceAgriMer, les 1.000 litres de lait ont été payés aux éleveurs français 358,32 € en novembre dernier. Sur deux mois, la baisse est de 46 €/1.000 l. Fin décembre, la collecte est inférieure à celle de la même période en 2013.
A la fin de l'année, la collecte de lait progresse d’une semaine sur l’autre comme à pareille époque mais pas suffisamment pour rester supérieure, comme les mois précédents, à celle de 2013. Ce décrochage traduit la réaction des éleveurs à la nouvelle baisse du prix du lait payé en novembre.
Le dernier bulletin mensuel de FranceAgriMer mentionne un nouveau recul du prix moyen des 1.000 l de lait payé aux producteurs de 18 €/1.000 l après une baisse de 28 €/1.000 l en octobre dernier par rapport aux deux mois précédents. Pour la qualité standard, la baisse est de 20 €/1.000 l en novembre, soit un recul de 52 € sur deux mois.
Les 1.000 litres de lait, toutes qualités et primes confondues, ont ainsi été payés 358,3 € en novembre, sur la base d’un prix standard à 337,2 €.
Après deux fortes baisses mensuelles, les producteurs de lait français sont entrés dans le rang avec des prix dorénavant proches de leurs voisins européens.
Pour décembre, les premières estimations établies par la Commission européenne (1) portent le prix de la tonne de lait payée à 345 € (soit environ 356 €/1.000 l). La baisse (- 6 €/t) se serait donc poursuivie mais à un rythme plus faible que les trois mois précédents même si en novembre, la tonne de lait aurait été payée 351 € et non pas 356 € comme l’avait initialement annoncé la Commission européenne le mois passé.
Depuis six mois, les éleveurs allemands sont moins bien rémunérés que les producteurs français. En décembre dernier, leur prix payé est le plus faible d’Europe après la Pologne. Ce décrochage massif préfigure probablement de nouvelles baisses dans les autres pays européens dans les prochaines semaines.
Mais selon la Fnpl, la diminution des prix pourrait être enrayée par un approvisionnement plus faible qu’attendu des marchés de poudres de lait et de beurre à l’export. Les fondamentaux sont bons et les conditions météorologiques défavorables en Océanie pourraient conduire à une moindre production de lait en Australie et en Nouvelle-Zélande.
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