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Selon l’interprofession laitière, le déficit en matières grasses sur les marchés laitiers et la demande toujours dynamique devraient booster les prix payés aux producteurs dans les prochains mois, malgré des prix de la poudre de lait écrémé descendus au niveau du seuil d’intervention.
[Vidéo] Benoît Rouyer (Cniel) : « Le dynamisme de la demande devrait induire une hausse du prix à la ferme »
Depuis plusieurs semaines, les marchés de la matière grasse et de la protéine évoluent de manière diamétralement opposée. Le prix du beurre atteint chaque semaine de nouveaux records tandis que le prix de la poudre de lait écrémé se situe désormais au niveau du seuil d’intervention.
Selon l’enquête de FranceAgriMer, le lait standard (38 g de matières grasses, 32 g de matières protéiques), toutes primes et toutes qualités confondues (laits conventionnels, laits bios, laits AOC), était payé en moyenne 325 €/1 000 l en juin 2017. Mais la tendance, compte tenu du déficit du marché en matières grasses, sera à la hausse pour les prochains mois, selon Benoît Rouyer, économiste au Cniel.
Outre le manque de beurre sur le marché, la demande mondiale actuellement dynamique pèsera favorablement sur l’évolution du prix du lait. « Les exportations européennes de produits laitiers sont nettement supérieures à celles enregistrées en 2016. Sur le premier semestre 2017, les exportations de poudre de lait écrémé sont en hausse de 38 %, celles de fromages sont en progression de 8 %. »
La tendance haussière du prix du lait incite les producteurs à augmenter leur production. Depuis le printemps, la collecte en Nouvelle-Zélande et en Europe est de nouveau en hausse. En France, depuis la fin août, la production laitière, qui avait sensiblement baissé à partir de l’automne 2016, retrouve les niveaux de 2015 et 2016.
Prix du lait payé aux producteurs français
(source: tableau de bord hebdomadaire Franceagrimer)
Prix du lait payé aux producteurs des principaux pays européens
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