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Le marché dégradé du veau de 8 jours incite-t-il les éleveurs laitiers à engraisser davantage leurs veaux ? Si la conjoncture semble avoir motivé certains éleveurs d'après la dernière enquête de l'Idele, la pratique reste assez peu courante car pas assez rentable.
« La conjoncture est toujours préoccupante en bovin viande, expliquait Gérard You de l'Idele dans sa dernière note de conjoncture. Le veau de 8 jours est toujours déprécié. » Et en effet, le cours du veau mâle type lait de 45-50 kg a plongé durant l'été en perdant 45 % de sa valeur pour s'établir à 46 €/tête début septembre, soit respectivement - 9 € et - 25 € par rapport aux niveaux bas de 2019 et 2018.
L'Institut de l'élevage a alors questionné des éleveurs laitiers pour estimer l'impact de la conjoncture sur l'engraissement de leurs veaux. D'après les données récoltées, une certaine motivation se dégage à engraisser davantage mais cela resterait très restreint (quelques veaux gras en plus par an seulement).
Engraisser les veaux laitiers mâles : tout dépend de la disponibilité
Par refus de brader les veaux, il est légitime de s'intéresser à l'engraissement. Il faut tout de même se poser quelques questions avant de se lancer :
- Quelle disponibilité en lait ?
- Pour faire quelle production ? (veaux gras, bœufs sur des pâtures éloignées, taurillons)
- Quelle disponibilité en fourrage ?
- Quel temps à y passer ?
- Quelle valorisation derrière ? Pour les éleveurs pratiquant la vente directe, l'engraissement peut s'avérer intéressant. Il faut évaluer les marges.
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