Normande : affirmer ses atouts par un signe de qualité

Article réservé aux abonnés.

Selon les éleveurs, la valeur ajoutée qu’ils donnent aux produits leur échappe. Les initiatives locales sur le lait UHT sont un moyen d’y remédier. Les responsables normands souhaitent aller plus loin.

Le lait et la viande sous STG

Forts des qualités spécifiques que la race apporte (1), ils veulent les faire valoir via le signe de qualité « spécialité traditionnelle garantie », un pour le lait, un pour la viande. Son application n’est pas conditionnée à un territoire. Deux cahiers des charges sont donc en réflexion pour les élevages normands français. La race espère déposer une demande de STG à l’Inao fin 2017. « Notre but est de définir un lait de vache et une viande de bœuf normands, et de le garantir auprès du consommateur. Au travers du pâturage, nous défendons aussi un mode d’élevage. » Elle veut également aiguillonner les discussions qui ont lieu en Normandie, cette fois-ci pour une IGP destinée à mettre fin au conflit sur le camembert.

Claire Hue

(1) La race s’appuie sur les travaux menés avec l’Inra (lire L’Éleveur laitier n° 258, p. 48).

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,1 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 6,94 €/kg net +0,02
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
journée technique sur la tuberculose bovine

La tuberculose bovine fait frémir les éleveurs bas-normands

Maladies
Thomas Pitrel dans sa prairie de ray-grass

« La prairie multi-espèce a étouffé le ray-grass sauvage »

Herbe

Tapez un ou plusieurs mots-clés...