Dans un avis publié le 21 novembre 2016, l'Ademe estime que « la méthanisation est une voie d’avenir aux bénéfices multiples, tant du point de vue environnemental qu’économique, pour contribuer à la transition énergétique et écologique. »
Dans son avis sur la méthanisation publié le 21 novembre 2016, l'Ademe indique que « la méthanisation est une voie d’avenir aux bénéfices multiples ».
Au niveau agricole, l'Ademe estime qu'il existe encore des potentiels de développement. Il convient pour cela de « mobiliser en priorité les effluents d’élevage et les résidus de culture et, dans une moindre mesure, des cultures telles que prairies ou cultures intermédiaires. »
« Les retours d’expériences réalisés par l’Ademe sur un panel de 80 installations de méthanisation en fonctionnement (intégrant l’augmentation de tarif électrique de 2015) montrent que, dans la très grande majorité des cas, la rentabilité économique est satisfaisante, en particulier pour les projets à la ferme ou de petits collectifs (moins d’une dizaine d’agriculteurs). Aujourd’hui, les aides publiques (dispositif de soutien aux investissements ou à l’énergie produite) restent cependant essentielles pour assurer la concrétisation des projets. L’Ademe recommande que les dispositifs de soutien public soient les plus stables possibles pour assurer une bonne visibilité aux porteurs de projets comme aux financeurs. »
« La filière de la méthanisation associe de nombreux acteurs : agriculteurs, gros producteurs de déchets organiques, gestionnaires des réseaux gaz et électricité, collectivités, particuliers... Monter une unité de méthanisation est un projet souvent long, complexe et aux investissements lourds. L’Ademe recommande donc aux porteurs de projets de maîtriser les risques et d’optimiser la rentabilité des installations (amélioration des comptes d’exploitation) en veillant à :
- contractualiser sur la durée les approvisionnements (au moins la moitié du gisement). Une attention particulière doit être portée aux concurrences d’usage pour un même substrat, notamment s’il bénéficie déjà d’une filière de valorisation (par exemple en alimentation animale ce qui peut être le cas pour des sous-produits d’industries agro-alimentaires ou des issues de céréales) ;
- maximiser la valorisation énergétique ; en raison d’un meilleur rendement énergétique, l’Ademe recommande l’injection de biométhane dans le réseau de gaz naturel lorsque c’est possible ;
- assurer les débouchés de leurs digestats (plan d’épandage ou normalisation) ;
- la non-concurrence entre les projets - et l’adaptation aux besoins des territoires ; les collectivités ont un rôle majeur à y jouer ;
- anticiper les réparations et le gros entretien en s’entourant d’entreprises qui ont démontré leurs compétences et de bureaux d’études. »
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