Sur le mois écoulé, les fondamentaux du marché n’ont pas changé. La collecte connaît un retrait dans l’UE à 27 – de 0,6 % en février –, sous l’influence de la France, l’Allemagne et les Pays-Bas. Le prix de l’aliment et la météo pourraient aboutir ce printemps à un recul du pic de la production européenne. La Nouvelle-Zélande, de son côté, est en fin de campagne, mais les USA, l’Argentine et l’Australie conservent une production dynamique. La demande mondiale de produits laitiers reste bien orientée mais les opérateurs qui ont couvert leurs besoins se font plus discrets, d’où la stabilité des cours, à des niveaux toutefois élevés.
Sans stocks dans l’UE, le marché de la poudre 0 % est tendu, et l’appel d’offres algérien y participe. Après avoir flambé en mars, la cotation du beurre se stabilise à plus de 4200 €/t. L’Irlande, qui avait anticipé le Brexit en vendant à l’avance, perturbera moins le marché avec son pic de production. Enfin, l’ouverture programmée de la RHF en mai et juin, dans toute l’Europe, pourrait créer un gros appel d’air pour les produits laitiers, cela dans un contexte de baisse saisonnière de la collecte. À n’en pas douter, les ingrédients laitiers tireront le prix du lait à la hausse en 2021.
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