« Dès qu'on a eu terminé (la session de négociations vendredi, NDLR), on eu la décision de justice vers 20 h 00, la négociation a achoppé à partir de 23 h, et pendant ces trois heures nous avons discuté, y compris appelé nos instances nationales, Xavier Beulin, Jérémy Decerle, pour décider d'éventuellement faire une action d'envergure nationale et c'est ce qui a été acté hier (samedi, NDLR) », a-t-il déclaré. « Tout le monde est en train de réfléchir au niveau national à un plan d'action qui permette d'aboutir à un accord avec le groupe Lactalis et j'attends avec impatience les directives (...). Le groupe Lactalis devra plier ou alors ça lui coûtera très cher », a-t-il ajouté.
Contacté par l'AFP, M. Jéhan a indiqué que des actions sont d'ores et déjà « en train de se mettre en oeuvre ». « Aux dernières nouvelles, une action est prévue dans les Côtes-d'Armor. J'ai d'autres départements qui m'ont contacté et vont faire des actions, mais je n'ai pas les horaires ni les dates exactes, ça pourrait être dès ce soir dans certains départements », a-t-il précisé.
Un tour de France auprès de tous les producteurs
Samedi, une réunion téléphonique entre la FNSEA, les organisations de producteurs de lait et les Jeunes Agriculteurs s'est tenue pour décider d'une stratégie à suivre. Après l'échec, c'est le temps de la « concertation. Les échanges entre la FNSEA, les organisations de producteurs de lait et les Jeunes Agriculteurs vont se poursuivre tout au long du week-end », a promis le président de la FNSEA Xavier Beulin, suite à cette réunion. « Nous souhaitons prendre le temps de faire un tour de France auprès de tous les producteurs », a-t-il déclaré à l'AFP, ajoutant toutefois qu'il n'est « pas possible de rester dans cette forme de mépris de la part de Lactalis ».
Samedi matin, une quinzaine de syndicalistes de la FDSEA ont retiré des rayons des produits Lactalis dans un supermarché Auchan à Louvroil (Nord), pour réclamer la revalorisation du prix d'achat du lait aux producteurs. À 256,90 euros la tonne achetée en juillet, Lactalis se trouvait loin derrière le groupe Laïta et la société Silav (290 euros la tonne) ou encore la laiterie Saint-Père, filiale d'Intermarché, qui rémunère les éleveurs 300 euros les 1 000 litres.
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