Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Même si « la dérive des prix sur les marchés internationaux s’est interrompue » ces dernières semaines, il n’y a aucun signe d’inversement de tendance sur les marchés laitiers pour les prochains mois.
La filière laitière ne voit pas le bout du tunnel. Dans sa note de conjoncture mensuelle, Benoît Rouyer, économiste à l’interprofession laitière, constate bien que « la dérive des prix sur les marchés internationaux s’est interrompue ». Mais ce n’est pas suffisant pour donner un signe d’un quelconque inversement de tendance pour le prix du lait payé au producteur.
[Vidéo] Le point de conjoncture de Benoît Rouyer, économiste au Cniel
Les stocks importants chez les principaux producteurs pèsent sur les marchés laitiers et continuent de tirer les prix vers le bas . Mais, comme le souligne l’expert, « la production donne des signes de ralentissement en Nouvelle-Zélande ».
Prix du lait payé aux producteurs – Source FranceAgriMer
Selon FranceAgriMer, le prix du lait payé aux producteurs français était de 329,79 €/1 000 l au mois d’août. Avec la saisonnalité, il a repris près de 30 €/1 000 l depuis avril. Mais ces prix restent loin des objectifs affichés par la profession à 360 €/1 000 l.
Au sein de l’UE, les courbes de prix payés aux éleveurs des principaux pays producteurs montrent que les éleveurs français restent moins exposés à la volatilité des prix. Mais force est de constater qu’ils n’ont pas bénéficié des meilleurs prix courant 2014, lorsque dans de nombreux pays européens, les prix étaient supérieurs à 420 €/t.
Prix du lait payé aux producteurs dans les principaux pays européens en €/t :
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026