Les foyers de FCO sont répartis dans l'Aisne, les Ardennes, la Marne, la Moselle, le Nord et l'Oise, a précisé le ministère dans une mise à jour du nombre d'exploitations concernées.
Une zone « régulée » de 150 kilomètres autour des foyers confirmés, où les déplacements de bovins, chèvres et moutons sont soumis à des restrictions afin de tenter de freiner la progression du virus, s'étend désormais à 30 départements.
Le nouveau sérotype 3 de ce virus, qui n'est pas transmissible à l'homme, été décelé pour la première fois en Europe en septembre 2023, aux Pays-Bas, avant d'être détecté en Belgique, en Allemagne et au Royaume-Uni dans les mois suivants.
De premiers cas ont été confirmés début août en France, au Luxembourg et au Danemark.
La propagation de la maladie s'accélère actuellement dans plusieurs pays, les autorités néerlandaises recensant par exemple jeudi quelque 3 807 foyers, soit 900 de plus que lundi.
La fièvre catarrhale ovine se manifeste par de la fièvre, des troubles respiratoires, une langue pendante ou encore la perte des petits en gestation et parfois par la mort des animaux, dans des proportions variables d'un élevage à l'autre. Sa détection n'entraîne pas l'abattage des bêtes, contrairement à la grippe aviaire.
Elle touche aussi les bovins, mais avec une mortalité très faible, ainsi que les chèvres.
Des vaccins sont disponibles et une campagne de vaccination a débuté dans le nord de la France cette semaine.
D'autres sérotypes de la maladie sont déjà présents depuis plusieurs années en Europe, avec les vaccins adéquats mais pas toujours disponibles ou utilisés par les éleveurs. La France compose depuis plusieurs années avec les sérotypes 4 et 8 de la FCO, qui ont tué des milliers d'ovins ces dernières semaines dans le sud.
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