À L’occasion du Salon EuroTier, la firme DeLaval a présenté un nouveau dispositif d’aspersion des pieds pour robot de traite, le RHC Système. Il s’agit de deux buses qui envoient de l’eau sous pression pour laver les pattes arrière, dix secondes après la pose du dernier gobelet trayeur.
Selon le constructeur, le lavage à l’eau claire, sans produit de désinfection, participe à la maîtrise des maladies infectieuses et à la réduction des contaminations croisées. « Il est admis que la malpropreté des pieds est un facteur de risque majeur de dermatite digitée dans un troupeau, commente pour sa part Raphaël Guatteo, maître de conférences à l’école vétérinaire de Nantes. Lors des essais menés en 2011, nous avions évalué l’efficacité d’un pédiluve comparé à un groupe témoin où seul le nettoyage des pieds était fait une fois par mois – en plus du traitement individuel des lésions détectées par l’éleveur – afin de noter la prévalence des lésions des pieds en salle de traite. Nous avions alors observé un taux de guérison des pieds déjà assez intéressant. »
Ce constat rappelle la nécessité, dans tous les cas, de maintenir une aire de vie propre à travers des raclages fréquents, un bon écoulement des jus, et un paillage régulier et abondant. Une bonne ventilation est également essentielle pour assécher les sols des aires d’exercice où se développent les bactéries pathogènes.
Après la Prim’Holstein, la Génétique Haute Performance débarque en Normande
Logettes ou aire paillée ? Comment sont logées les vaches laitières françaises
Ils rétrofitent un John Deere en électrique : le verdict après un an d’utilisation
Dermatose dans le Rhône : de nombreuses races renoncent au Sommet de l’élevage
En Suède, la ferme historique DeLaval passe de 250 à 550 vaches laitières
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
Face à une perte de compétitivité inédite, accompagner davantage les agriculteurs
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »