Sur plus de 5 000 analyses de maïs fourrage réparties dans toute la France, Arvalis-Institut du végétal tire un constat inquiétant : la moitié des ensilages ont été récoltés à plus de 35 % de matière sèche (MS). Un quart est au-delà de 38 % de MS. Dans l’Est et dans les zones qui ont subi un fort stress hydrique, les ensilages à plus de 40 % de MS sont fréquents. Ces maïs très secs et souvent pauvres en grains étaient particulièrement difficiles à tasser. Les risques d’échauffements à l’ouverture du silo seront importants, surtout avec des fourrages qui, cette année, étaient assez riches en sucres solubles. Les pertes de volume et de valeur alimentaire peuvent être très importantes. Le seul conseil qui vaille est d’assurer une avancée rapide du front d’attaque. En cas de stock insuffisant, le mauvais calcul serait de le rationner au risque de ne pas avancer assez vite.
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