Cette année encore, il faudra prélever une partie des surfaces de vente de maïs grain pour remplir le silo des vaches.
La sécheresse puis un violent orage de grêle, le 30 juillet, ont annihilé tous nos espoirs d’une belle récolte. Dans un couloir de 8 km de large et 60 km de long, la grêle et le vent ont causé des dégâts très importants. Toutes nos parcelles ont été touchées, certaines à 80 %. Récoltés le 18 septembre, les 7 ha les plus abîmés ont rendu 20 q/ha ! La qualité des plantes charbonnées est dégradée. Dans le secteur, une bonne partie des surfaces est broyée. Au mieux, nous atteindrons avec peine 60 q/ha de moyenne, contre 100 q/ha en année “normale”. Mais avec un taux de 20 % d’humidité le 12 septembre, contre 30 % en novembre l’an passé ! Le maïs malheureusement n’était pas assuré à cause du coût trop élevé des assurances, comme chez beaucoup d’agriculteurs du secteur.
Le climat devient une donnée difficile à prévoir, tout comme l’évolution des marchés. Jamais nous n’avons fait un blé avec d’aussi bons rendements (90 q/ha). Mais les cours restent bas.
Heureusement, le prix rémunérateur du lait C’est qui le patron ?! (390 € les 1 000 litres en prix de base) nous permet d’avoir une trésorerie positive. En un an, notre petite coopérative Bresse-Val de Saône aura bientôt écoulé 20 de ses 26 millions de litres de lait sous cette marque rémunératrice. Cette filière innovante nous sauve clairement la mise. »
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