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La récente vague de chaleur a touché tout l'hexagone, même la Bretagne qui voit ses maïs touchés en pleine phase de floraison. Les conséquences de ce stress thermique et hydrique devraient se voir dans les prochains jours.
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Le coup de chaud de la mi-juillet 2022 n'a pas épargné les maïs... Même en Bretagne ! Avec des températures dépassant les 36°C, « un seuil thermique à cette période critique du maïs qu'est la floraison ». Élodie Quemener, ingénieure régionale Arvalis basée à Ploërmel (56) détaille les risques qu'encourent les maïs : « un problème de viabilité du pollen et une mauvaise fécondation ». Mais elle rassure les producteurs : « Des milliers de grains de pollen sont produits chaque jour et sur plusieurs jours, et le pic d'émission du pollen est plutôt en fin de matinée, soit en dehors du pic de chaleur. »
C'est principalement dans le sud de l'Ille-et-Vilaine que le risque de mauvaise fécondation est le plus accru car on y dénombre plusieurs jours consécutifs avec des températures supérieures à 36°C.
Le maïs craint surtout le stress hydrique. Et cette année, il a eu lieu dès la fin du mois de mai, puis en juillet durant la phase sensible de floraison. « Cela va engendrer des grains non fécondés ou avortés », explique Benjamin Collin d'Arvalis.
« Nous verrons les conséquences de ce stress thermique et hydrique dans les 15 à 20 jours qui viennent (stade limite d'avortement des grains). Dans tous les cas, les récoltes seront plus précoces cette année. »
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