À l’image du marché des produits industriels, le marché du lait Spot est chahuté. Le prix du lait est en recul de 20 €/1 000 l en semaine 48. Heureusement, les fromagers s’activent pour les fabrications de Noël.
Heureusement que les fromagers sont là pour acheter du lait sur le marché Spot français en prévision des fêtes de fin d’année. Malgré le jour férié de Noël et du 1er janvier mal situé dans la semaine (jeudi) et la consommation peu dynamique des ménages, ils leur font confiance et mettent en fabrication. Dans ce contexte morose, le coup de froid sur l’Hexagone depuis quelques jours est une bonne nouvelle. Il va doper les ventes de raclettes et de beurre.
L’autre sauveur est l’Espagne pour absorber les surplus de collecte qui restent largement supérieurs aux années passées. Selon le dernier relevé de FranceAgriMer (semaine 45), les livraisons affichent + 0,6 % par rapport à la semaine précédente et + 4,7 % par rapport au même mois de 2024. En semaine 48, les prix s’étalent entre 350 € et 400 €/1 000 l selon les clients et les régions mais malgré tout centrés sur 360 €/1 000 l dans le Grand Ouest et 370 € dans le Nord et l’Est.
Vers une fin d’année compliquée
Les deux jeudis fériés obligent également les industriels à modifier leurs plannings de production du dernier week-end de 2025. Il risque donc d’y avoir un peu plus de lait sur le marché Spot, ce qui accentuera la difficulté habituelle à cette époque à trouver des débouchés pour les laits entiers, mais aussi pour les laits écrémés et concentrés, et la crème.
En revanche, la crainte d’une concurrence suisse sur le marché européen à cause de l’augmentation des droits de douane américains se calme. Mi-novembre, sans revenir aux 10 %, les États-Unis ont abaissé la taxe sur le gruyère à 15 % contre 39 % initialement.
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