Les agriculteurs pluriactifs sont éligibles à l’indemnité compensatrice de handicap naturel (ICHN) seulement en fonction de certains critères :
- si l’agriculteur est pluriactif et que ses revenus agricoles représentent plus de 50 % de ses revenus totaux, le demandeur reste éligible à l’ICHN sans condition particulière ;
- dans le cas où ses revenus non agricoles dépassent ses revenus agricoles, représentant donc plus de 50 % de ses revenus totaux, l’agriculteur peut être éligible à l’ICHN, sous certaines conditions. Ainsi :
– en zone défavorisée simple ou en piémont, les revenus non agricoles ne doivent pas dépasser un demi-Smic. Au-delà, la demande d’ICHN est inéligible ;
– en zone de montagne, les revenus non agricoles ne doivent pas dépasser un Smic. Entre un et deux Smic, l’aide est versée sur un maximum de 25 ha et, au-delà de deux Smic, la demande est rejetée.
Les revenus non agricoles recouvrent les salaires, les pensions imposables, les revenus industriels et commerciaux, les locations meublées, les rémunérations de gérants ou d’associés et les honoraires perçus par les experts agricoles.
À l’inverse, ne sont pas à retenir dans les revenus non agricoles, les revenus issus de capitaux mobiliers, immobiliers ou fonciers, les indemnités pour mandats professionnels, politiques ou syndicaux, les pensions d’invalidité ou de handicap, les revenus provenant de la vente d’électricité photovoltaïque et les indemnités reçues dans le cadre d’une aide à la création d’une entreprise agricole.
Tendances saisonnières : l’hiver 2025-2026 sera-t-il pluvieux ou sec ?
Le salon AgriSima 2026 n’aura pas lieu !
Il intègre 5 % de pommes de terre dans son silo de maïs ensilage
Fermeture de l’export de bovins : « les acheteurs vont en profiter pour faire baisser les prix »
Robot de traite : un investissement technique à accompagner de près
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Sodiaal adapte son prix face à la dégradation des marchés
Le géant Lactalis marche sur des œufs
Gestion des IVV : « 2 veaux en plus par an, c’est 3 400 € de gagnés »