La ferme expérimentale Bel-Orient entre en fonctionnement. Située dans le Morbihan et créée par Vital concept, Agri-tech service et Alphatech, cette exploitation laitière vise à « accélérer le processus d'innovation et tester les nouveautés du terrain ».
[Vidéo] Visite de la ferme expérimentale de Bel-orient (56)
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Pour anticiper l'avenir, tester et comparer les pratiques possibles de l'agriculture de demain, trois entreprises bretonnes se sont réunies afin de monter la ferme expérimentale Bel-Orient. Il s'agit de : Agri-tech service (entreprise de conseil privé et indépendant en agriculture), Vital concept (distributeur de produits pour l'agriculture à distance) et Alphatech (fabricant de compléments pour les animaux d'élevage).
La ferme compte 7 000 m2 de bâtiments pour une capacité de 150 vaches laitières et leur suite. Ces dernières sont d'ailleurs divisées en deux lots : d'un côté des Prim'holsteins et de l'autre des Jersiaises importées du Danemark. L'exploitation comprend également 155 ha et se compose d'un manager, de trois salariés d'élevage et d'un salarié de culture.
Bien-être animal, temps de travail et efficience économique
Victor Etienne, gérant de l'exploitation, présente : « L'objectif de Bel-Orient est d'accélérer le processus d'innovation et de tester les nouveautés sur le terrain. » Les travaux s'effectueront alors sur trois axes :
- Le bien-être animal, qui passera par le logement et la nutrition. L'espace de vie est d'ailleurs assez particulier : l'aire de couchage est en miscanthus, le bâtiment est totalement ouvert (pas de bardage), l'aire d'exercice n'est pas couverte et est nettoyée par un système d'hydrocurage avec séparation de phases, le revêtement de sol est en caoutchouc... Autant d'éléments qu'on n'a pas forcément l'habitude de voir. Quant à la nutrition, l'exploitation est dotée d'un séchoir en grange. Victor Etienne explique : « Nous séchons tout le fourrage de l'exploitation (ray-grass et luzerne) : cela permet de distribuer une ration sèche et identique toute l'année sans transition alimentaire. »

- L'optimisation du temps de travail : la ferme testera différents outils pour optimiser le temps de travail de l'éleveur. Le gérant affirme : « Seules 27 % des fermes laitières en France embauchent de la masse salariale. Il faut donc faire en sorte de minimiser les tâches ne créant pas de valeur ajoutée pour se concentrer sur l'essentiel. »
- L'efficience économique : les taches du quotidien permettront d'obtenir des données réelles du terrain et de comparer différentes solutions proposés par les partenaires.

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