Un tiers de production d'herbe en moins depuis le début de l'année. C'est le constat dressé par Agreste dans sa dernière note de conjoncture Prairies en date du 20 septembre 2022.
La carte de France consacrée à la production cumulée des prairies permanentes élaborée par Agreste vire au rouge écarlate et au marron au 20 septembre 2022. L'organisme de statistiques du ministère de l'agriculture note que cette pousse de l'herbe est inférieure de 33 % à celle de la période de référence 1989-2018. Du jamais vu depuis 2003.
Bon.... C'est quand qu'il pleut ??????
— MarieAmélie Viargues (@MarieViargues) September 22, 2022
Les épicéas sont bientôt tous mort, les chênes n'ont que la moitié des feuilles, les prairies ont disparues.
Franchement.... C'est quand qu'il pleut????
????????????#Aveyron #secheresse2022 pic.twitter.com/bO7Va7wKx9
Certes quelques précipitations ont eu lieu à partir de la mi-août, mais pas partout, et n'ont pas permis de compenser le déficit de production accumulé depuis le printemps.
Tout le territoire est concerné : « Du 20 juin au 20 septembre, le déficit de la pousse estivale atteint 58 % au niveau national. A l’échelle nationale, la pousse cumulée depuis le début de l’année est déficitaire d’au moins 40 % dans une région fourragère (RF) sur trois », note Agreste. Le déficit est particulièrement marqué dans les Hauts-de-France, le Grand-Est, Paca et l'Occitanie.
Alors qu’au 20 septembre la pousse cumulée atteint normalement 88 % de la pousse annuelle de référence, elle n’est que de 59 % cette année. Les pluies survenues lors de cette deuxième quinzaine du mois de septembre, permettront peut être une bonne production d'herbe sur l'automne, à suivre...

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