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Sur l'ensemble de la campagne 2020, le déficit de la production cumulée d’herbe des prairies permanentes s'élève à 30 %, indique Agreste. 77 % des régions fourragères sont en déficit sur la campagne. Concernant la pousse d'été-automne (du 20 juin au 20 octobre), elle ne représente que 22 % de la pousse de référence.
« Au 20 octobre 2020, la production cumulée des prairies permanentes est estimée, au niveau national, à 70 % de la production cumulée de référence (1989-2018) à la même période », indique Agreste dans son dernier point mensuel sur la pousse de l'herbe.
10 des 12 régions sont en situation de déficit. 7 ont une production cumulée inférieure à 75 % de la production de référence. Le Grand-Est, les Hauts-de-France et la Bourgogne-Franche-Comté sont les plus impactées avec des valeurs de production établies respectivement à 47 %, 51 % et 57 % de la référence.
La Bretagne et Paca sont les deux régions où la pousse de l'herbe était proche (96 % pour la Bretagne) ou supérieure (120 % pour Paca) à la pousse annuelle de référence.
Les pluies de septembre-octobre ont-elles permis un redémarrage de la production ? Non répond Agreste, elles ont été soit insuffisantes ou trop tardives sur la quasi-totalité du territoire : « la pousse d’été-automne (du 20 juin au 20 octobre) ne représente que 22 % de la pousse d’été-automne de référence ».
Les photos partagées sur Twitter par @paysanheureux, éleveur de charolaises en Saône-et-Loire, témoignent de l'état de ses prairies entre début septembre et fin octobre, après 200 mm de pluie. Si elles sont redevenues vertes, la repousse a été faible et tardive :
Pour ceux qui râlent contre la pluie, souvenirs : Les premières ont débuté le 20 septembre, il a fallu plus de 200 mm pour retrouver enfin un vert normal !!!! pic.twitter.com/d1yknXd4TH
Elles pâturent un max pour se refaire une santé avant l'hiver. La repousse est trop faible, car trop tardive, pour être récoltée afin de reconstituer le stock d'hiver distribué pendant la sécheresse... pic.twitter.com/aPYqRe2KYh
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