Au Mazeau, en Vendée, la rénovation de l’ancienne laiterie, fermée depuis 1976, est en cours. L’objectif : accueillir des artisans d’art et mettre en valeur ce patrimoine du Marais poitevin.
Située dans le sud de la Vendée, au cœur du Marais poitevin, l’ancienne Laiterie du Mazeau a bien failli tomber dans l’oubli. Ce site, mis en service en 1891 et modifié au fil du temps, a fermé ses portes en 1976. Quarante ans plus tard, alors que le bâtiment n’était plus réellement entretenu, Frédéric Vauzelle, ferronnier d’art, le rachète pour y installer son atelier. Quelque temps plus tard, il s’associe avec Jérémy Caquineau, gérant de l’embarcadère touristique du Mazeau, Antoine Gautier, salarié de cet embarcadère et Alexis Gibeaud, restaurateur sur la commune. Ensemble, ils fondent la société civile immobilière (SCI) La Forge du Mazeau avec comme objectif commun de réhabiliter la laiterie autour d’un projet culturel et artistique. « Aucun de nous quatre n’avait de lien direct avec le site, souligne Antoine Gautier. Nous n’y avons pas travaillé et nos parents non plus. Ce grand bâtiment fait partie du patrimoine agricole et industriel de la commune et nous trouvions dommage qu’il tombe en ruine. »
Une promesse de financement de 300 000 €
La structure générale est encore préservée, mais il ne faut plus attendre pour restaurer le site. Pour financer ce projet ambitieux, les associés se sont adressés à la Fondation du patrimoine, connue pour son Loto annuel promu par Stéphane Bern. Ils ont ainsi obtenu une promesse de 300 000 €. Des contacts ont également été noués avec plusieurs partenaires potentiels (Dreal, parc naturel du Marais poitevin, collectivités locales…) pour d’autres appuis techniques ou financiers. C’est une première étape, car pour uniquement la sauvegarde du bâtiment, les travaux s’élèveraient aux alentours de 1,2 M€. Outre l’atelier du ferronnier placé au pied de l’ancienne cheminée, la laiterie accueille une brocante. Une partie sert également à entreposer les bateaux de l’embarcadère et une autre aile est louée à un organisme de formation à la conduite d’engin de manutention. Ces activités procurent quelques revenus immédiatement réinvestis dans la restauration. « Nous rénovons au fur et à mesure de nos possibilités et envisageons d’accueillir un céramiste d’art d’ici quelques mois, ajoute Antoine Gautier. La tâche reste immense mais à terme, ce lieu pourrait devenir un espace de rencontre et de culture avec, par exemple, un musée consacré à son activité passée. Le tout s’insérant dans le contexte touristique du secteur avec les canaux et les pistes cyclables du marais. »
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