Moins de trois ans avant la disparition des quotas laitiers, les éleveurs peuvent encore augmenter leur référence via les TSST. Un achat dont il faut évaluer l'intérêt en calculant le coût marginal.
Selon les régions, dès la fin de l'été, les imprimés de demande d'attribution de quotas supplémentaires seront à retourner aux Directions départementales des territoires. Dans ce cadre, cette année encore, les éleveurs qui le souhaitent devraient avoir la possibilité d'acheter des références laitières supplémentaires. Le ticket d'entrée demandé, qui suit généralement l'indemnité d'aide à la cessation d'activité laitière, devrait être de 0,075 €/l. Ce volume en plus viendra alors conforter la référence laitière au 1er avril 2013, soit deux ans avant la fin programmée des quotas. Mais à ces conditions, l'opération est-elle encore rentable ? D'autant que ce lait supplémentaire, selon l'opérateur auquel on le livre, pourra être payé en partie au prix B, voire à un prix C qui semble dissuasif !
Avant de prendre la décision de produire ou non la référence supplémentaire, d'investir ou non dans du quota laitier, il faut avant toute chose mesurer le coût marginal de ce produit en plus. Le coût marginal est un élément assez couramment évalué dans l'industrie. Mais dans ce milieu comme dans le monde agricole, le principe de calcul est identique. En fait, il s'agit simplement d'isoler et de mesurer le coût des unités supplémentaires. Par définition, ce coût comporte principalement une grande partie de charges variables, puisqu'il y a accroissement de la production. Il peut également, au cas par cas, comporter des charges fixes lors d'une reprise importante de volume à produire. Une approche par le coût de production sera alors sans doute plus judicieuse. Analysons le cas de M. Lelait qui souhaite s'intéresser à l'achat d'un volume supplémentaire, sans pour autant augmenter le poids de ses charges de structure.
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